Aller...retour... >_________<

Tiphareth se leva, son doux visage d’ange éclairé par la faible lumière du soleil qui passait par la grande baie vitrée rutilante qui enserrait la noble demeure de Dieu. Lorsqu’elle vit l’astre du jour briller haut dans le ciel, un sourire de satisfaction se dessina sur ses lèvres, elle se sentait heureuse d'être là, dans son vaste domaine. Un lieu qui n'existait autrefois que dans ses rêves, à l’époque où elle dormait à la belle étoile, là ou personne ne pouvait la déranger, enveloppée dans le cocon que formaient ses ailes de nacres. Penser un jour qu’elle dormirait à l’intérieur de son propre lit dans sa propre demeure, sur sa propre île n’était alors que fantaisie de sa part.
La chaleur d'une bonne couette pour vous réchauffer... Tiphareth aurait voulu rester une bonne demi-heure de plus, mais en ce jour, elle comptait s'entraîner avec assiduité. Lorsqu’elle sortit, quelques pèlerins venus prier la saluèrent avec un sourire chaleureux, comme pour lui témoigner toute leur confiance et leur bienveillance, elle leur répondit de même. Puis elle s’étira longuement, créant une tension sur chacune de ses articulations dans le but de les réveiller, tandis qu’elle les faisaient se mouvoir avec dextérité, ses os ne produisaient aucun craquement, comme si tout le soin qu’elle leur apportait les entretenais aussi bien que l’huile entretiens les gond d’une porte (comparaison bidon mais j’avais rien d’autre…). Lorsqu’elle sentit la chaleur issue de l’effort se répandre dans tout son corps, elle déploya toute l’envergure de ses vastes ailes, et se mit à en battre l’air, se détachant peu à peu du sol. Puis soudain, le temps sembla suspendre son vol, comme pour laisser à Tipharteh l’honneur d’entamer le sien, elle s’éleva alors comme portée par le vent, puis partit en direction de la plage d’un vol à tire d’aile qui respirait la grâce. Tandis qu’elle sentait le vent s’engouffrer entre ses cheveux, caresser son corps de déesse (xD), elle se reprit à sourire, rien n’équivalait la sensation de liberté qu’elle éprouvait lorsqu’elle se retrouvait seule au milieu du ciel, de son ciel.
Lorsqu’elle arriva sur la plage, les enfants y jouaient déjà, certains s'empressaient, d'autres bâillaient aux corneilles, lassés par une nouvelle journée de canicule.
Tiphareth se contenta de respirer une bonne bouffée d'air frais et plongea à travers la mer de nuage, descendant en piqué le plus profondément possible, s’enfonçant dans cette mer d’une blancheur immaculée, elle sentait la pression écraser son corps fin et élancé, malgré tout elle tenait bon, sa grande chute ne faisait que débuter. Ses cheveux semblable à l’argent le plus pur, flottaient dans son sillage, comme si entre ses deux magnifiques ailes, une troisième était en train de naître. Cette mer de nuage était toujours déserte, rien ne semblait l’affectée, que ce soit le temps ou les éléments, même le pouvoir de Dieu n’arrivait à altérer la beauté de cette mer qui semblait flottée en dehors de l’espace et du temps, elle ne disparaîtrait sans doute jamais ; marque indélébile d’un pouvoir divin qui engendra la création du monde.
Tiphareth commençait à voguer vers la nostalgie, oubliant la douleur née de la pression qui écrasait son corps, lorsqu'elle aperçut une tâche sombre apparaître au milieu de cet océan de nacre, plus elle persistait dans sa chute, et plus elle voyait la tâche augmenter en volume. Bientôt la tâche se révêla être une ombre qui grossissait à vue d’œil au fur et à mesure que Tiphareth poursuivait son piqué, frôlant désormais les limites de la mer céleste. Elle vit alors que l’ombre se déplaçait lentement, mentalement elle se prépara à toutes sortes d’éventualités, s’interdisant d’utiliser son Mantra. Tandis qu’elle traversait les dernières couches de nuages qui formaient la mer céleste, elle pu apercevoir très distinctement un énorme oiseau voleter en piaillant juste en dessous d’elle. Surprise, elle se redressa pour freiner sa chute, ce n'était pas le moment de percuter quelque chose, l’oiseau, aussi puissant soit il, serait transpercé de part en part si elle le percutait à pleine vitesse. Son but était précis, atteindre la mer le plus rapidement possible, en aucun cas elle ne pouvait, ni ne devait prendre le risque de se blesser inutilement. Aussi, alors que sa descente en piqué lui faisait atteindre une vitesse pharamineuse, elle tenta de concentrer toutes ses maigres forces en un point précis, les articulations reliant ses ailes et ses omoplates. C'était un endroit fort difficile pour y concentrer son énergie, du fait qu’on ne pouvait l’apercevoir ; c'était comme si son énergie ne pouvait se déplacer plus loin que dans son dos, comme si, dans son subconscient, ses ailes si chères à son cœur, symbole de sa fierté d’Ange, n'existaient pas...
Tant pis si toutes ses forces n’y étaient pas, sa détermination suffirait amplement. Tiphareth releva la tête, plus déterminée que jamais, et d’un mouvement aussi puissant qu’elle pu, déploya toute l’envergure de ses ailes, stoppant ainsi sa chute. Le soudain choc entre la résistance de ses ailes et les lois de l’apesanteur faillit les arracher, mais en dépit de la violence du choc, les ailes tinrent bon, malgré le fait qu’une intense douleur les parcours elle et tout le pauvre corps de Tiphareth dont le changement de vitesse avait retenti sur tout son être telle une onde de choc dévastatrice. Lorsque la douleur lui parvint, elle poussa un cri aigu, mais loin de l’être comparé à sa douleur, qui un long moment résonna dans le ciel, d’habitude empli d’un silence que rien ne trouble jamais. Elle remercia le ciel (quelle ironie xD) que personne n’ait pu l’entendre crier la blessure faite à son corps et à son âme. Elle, qui hors de la solitude qu’elle appréciait particulièrement, avait l'habitude d'être froide, même insensible aux yeux de certains, tout ça pour se montrer digne d’être la Déesse du Skipea qui guide son peuple sans sourciller. Pourtant, sous ce masque énigmatique, une joie de vivre était cachée, toute récente, cette joie de vivre qui était née grâce à la confiance que les autres mettaient en elle. Alors qu’elle y repensait, un sourire s'afficha sur son visage angélique, et elle s’aperçut que la douleur n’était pas si terrible que ça, son mental pouvait parfaitement l’endurer, voilà un bon exercice. Aussi, se remémorant son rang, elle inspira à plein poumon l’air vicié de sous la mer de nuage, puis repris sa course folle vers l’océan.
Cette fois la vitesse de sa chute était telle, du fait de l’infime résistance de l’air comparée à celle de la mer de nuages, que tout son corps semblait se disloquer au fur et à mesure qu’elle se rapprochait des eaux agitées de Grand Line, chaque partie de son corps semblait à la fois frigorifiée par la morsure du vent froid des hautes altitudes, et brûler par le frottement dans l’air que provoquait sa silhouette aérodynamique. Plus les frottements s’accentuaient, et plus la douleur se mettait à lacérer Tiphareth, alors qu’elle n’était plus qu’à quelques kilomètres de Grand Line, son corps divin finit par s’enflammer, le feu courait sur ses ailes et sa peau, s’attachant à la dévorer comme un vulgaire morceau de bois. Elle aurait voulu se débattre, hurler, mais à cette vitesse, le moindre mouvement menaçait de lui arracher le membre qui le commettait aussi, empoignant son courage à deux mains, elle resta de marbre, se contentant de mordiller ses lèvres congestionnées par le piqué. Les flammes qui enveloppaient son corps, commençaient à attaquer ses plumes et ses cheveux, lentement elle sentait sa chaire déjà portée à vif, se liquéfier tandis qu’à l’intérieur même de son corps, son être tout entier semblait fondre. Heureusement ses yeux perçant grands ouverts reflétaient tout l’espoir qui subsistait en elle, reflétaient la mer, son unique chance de survie qui se rapprochait inlassablement, au travers de secondes longues comme des heures. Puis enfin alors que son corps et son âme semblaient être emportées dans un gigantesque pyroclasme, elle entra dans l’eau à une vitesse telle que le contact avec la surface, jusqu’alors glacive, lui brisa plusieurs os tandis qu’une véritable lame de fond s’éleva dans les airs, conséquence de son plongeon.

Lorsqu’elle pénétra dans l’eau, hormis la douleur encore plus grande qu’auparavant, elle sentit peu à peu les flammes disparaître tandis que son sang se répandait dans son sillage, poursuivant sur sa lancée, elle s’enfonça dans les profondeurs marines, incapable de stoppée son piqué vers les abysses. Elle sentait la pression de l’eau l’écraser, altérer son flux sanguin dont la plus grande partit s’écoulait déjà hors de son corps meurtri, mais elle sentait également cette eau fraîche parcourir son divin corps, le laver des tortures que le feu lui avait fait subir, la purifier et lui redonner courage. Bien après avoir atteinte une profondeur où l’eau a chassé toute lumière et battit sous la mer un monde empli d’une splendeur et d’une gloire aussi froides que la glace, tandis que la pression écrasait complètement son corps, l’empêchant de faire le moindre mouvement, Tiphareth se sentit ralentir suffisamment pour pouvoir songer à remontée. Malgré le fait qu’elle avait l’impression que son crâne allait exploser, elle parvint à fournir un effort surangélique (un effort surhumain c’est trop facile xD) et d’un vaste battement de ses puissantes ailes au plumes roussis, se propulsa en direction de la surface, au fond des abysses ses mouvement étaient plus lent du fait de la densité de l’eau, c’était un combat de tout les instants de rester consciente tant le manque d’oxygène menaçait son organisme. Mais la lumière qui illuminait de plus en plus l’eau dans laquelle elle se dirigeait, semblait rendre ses mouvement plus aisés, et lui redonnais confiance en elle, bientôt elle retrouverait le ciel dans lequel elle était aussi libre que n’importe quelle molécule d’air. Plus elle progressait vers la surface, plus elle retrouvait ses forces, se sentant peu à peu libérée de l’étreinte que la pression de l’eau exerçait sur son corps de Déesse. De plus le sel contenu dans la mer accélérait la cicatrisation de ses plaies et son sang ne se répandait plus dans les eaux depuis un long moment, toutes traces de brûlure avaient disparu, grâce à la fraîcheur des profondeurs marines. Seulement les anges n’étaient pas nécessairement très doués en apnée, et les petits poumons de Tiphareth avaient grand besoin de se remplir à nouveau d’air, que celui-ci soit l’air frais du large, l’air pur du domaine céleste, ou encore l’air vicié des terres humaines, elle y accordait peut d’importance, ou en tout cas moins qu’à sa propre vie.
Enfin après un périple qui lui sembla infini, elle pu enfin sortir des flots, sa première inspiration lui brûla les poumons, elle lui donnait l’impression de naître à nouveau. Après un long moment qu’elle utilisa pour récupérer son souffle et reposer son corps meurtri par l’effort, tout en se laissant porter par les vagues, Tiphareth leva les yeux vers le ciel, sa vue percante ne lui permettait pas de voir son île, mais elle sentait son parfum d’ici, et ce parfum lui redonnait force et courage (il allait pas lui donner des ailes, c’est un ange…), suffisamment en tout cas pour se hisser hors des flots et entamer sa course effrénée vers les cieux, vers le paradis, partie tout droit des enfers, il ne lui restait plus que le purgatoire à traverser.
Très vite ses battements d’ailes se firent plus rare, mais plus puissants, une manière de ne pas trop se fatiguer en somme, la partie la plus longue et demandant le plus d’endurance s’ouvrait à présent devant elle, symbolisée par cette infinité bleue, bien plus étendue que toutes les mers du globe, et sur laquelle Dieu régnait. Tandis qu’elle laissait son regard vagabondé sur ce paysage déprimant tant il n’était que continuité, son esprit peu concentrer sur son effort physique, se mit lui aussi à vagabonder vers sa première préoccupation : était-elle toujours aussi digne de son titre de Déesse du Skypea ? Certes elle était une guerrière accomplie, certainement une des plus grande qu’est jamais comptée les îles célestes depuis la création du monde (que je suis modeste). Mais elle était loin d’être suffisamment accomplie en tant que sage, ayant trop tendance à s’emporter pour rien, et à agir sans réfléchir aux conséquences de ses actes, son statut de Dieu lui avait apprise à ne jamais doutée d’elle, mais bien trop souvent maintenant le recul lui donnait une vision différente du problème, que dans son emportement elle avait, à tord, négligée. Elle hésita un instant à relâchée toute la puissance de son mantra, curieuse de voir si la zone couverte par son esprit s’étendait jusque dans son domaine céleste. Après tout personne de mémoire d’ange n’avait jamais vu un pouvoir comme le sien, peut être qu’au milieu de nulle part il pouvait également opérer des miracles ? La tentation était forte, mais elle préféra ne pas y succomber, recentrant ses pensées sur son ascension, ses ailes commençaient à se faire lourdes dans son dos, elles avaient été usées par les flammes et présentaient à présent beaucoup de traumatismes, les crampes qui les traversaient transformait chacun de leurs battements en un supplice. Peu à peu, en même temps que l’air commençait à se raréfier, ce qui toutefois ne présentait aucune gêne pour un ange, ses mouvements se firent moins puissants, moins nombreux, moins rapides, la fatigue pesait lourd sur le corps de Tiphareth, sans qu’elle n’y puisse rien. Mais elle savait qu’elle n’avait d’autre choix que continuer à gravir les cieux, son seul salut se trouvait au-dessus d’elles à une distance dont même elle n’avait aucune idée, ce qui en un sens, rendait encore plus atroce son terrible voyage vers sa Terre Sainte. Bientôt à toutes les douleurs que Dieu endurait déjà, vint s’ajouter la faim, son estomac n’avait de cesse de la harceler, produisant des bruits qui l’auraient certainement contrainte au suicide si quiconque avait pu les entendre. Elle se donna malgré tout la peine de porter un de ses bras cassés jusqu’à sa bouche pour en lécher le sang qui en perlait, il avait un goût atroce de sel marin, mais c’était toujours quelques protéines en plus d’acquises. Tandis que le voile de la nuit commençait sa chute sur le monde, dans la pénombre, Tiphareth aperçut bientôt le fond de sa mer de nuages, leur blancheur immaculée scintillant au clair de lune. Elle retrouva alors son sourire et sa bonhomie coutûmière (j’avais envie de le mettre xD) pris une grande inspiration et pénétra dans ce qui avait la consistance d’une mer d’œufs montés en neige. La jeune déesse se surprit à pousser un soupir de plaisir, lorsqu’elle sentit le contact familier de sa mer de nuage glisser le long de sa peau, elle s’arrêta un instant de battre des ailes, et resta un instant à flotter au fond de cette masse informe dont l’existence défiait les lois de la physique (je ne sais pas lesquelles précisément). Lorsqu’elle s’immobilisèrent, ses ailes lui firent l’impression de se décrocher, elle tourna la tête un instant, mais vit qu’elles étaient toujours là, simplement hors d’usage, le simple fait de les replier dans son dos, lui arracha un cri de douleur mêlé à de la surprise. Après s’être quelque peu réchauffée les bras et les jambes, elle partit vers la surface de son île céleste en nageant comme les humains qu’elle déteste tant avaient l’habitude de le faire. Quelle plaie de ne pas avoir d’ailes pensait-elle, tandis qu’à une allure bien moindre par rapport à celle que lui offraient ses ailes elle tentait de regagner la plage. Chacun des mouvements de ses bras et jambes étaient un véritable supplice, la douleur transperçait chaque centimètre carré de sa peau comme avec autant de fines aiguilles portées à blanc. Cependant elle voyait apparaître autour d’elle les prémices de la plage, de son Eden à elle. La dernière distance à parcourir fut la plus douloureuse pour son corps abandonné de toutes forces, en proie à tout jusant, mais ce fut aussi un renouveau pour son esprit qui sentait son but arriver à grands pas après des heures d’efforts. Enfin alors que chacun de ses membres avait viré au violet tant ils étaient meurtrit, son corps émergea de la mer de nuage et vint s’écrouler sur la plage, s’enveloppant dans ses ailes comme dans un cocon protecteur, attendant que quelqu’un daigne venir s’occuper d’elle, n’ayant plus la force de retenir la torpeur maintenant quelle avait accomplie un aller retour entre le Skypea et Grand Line en une journée.

UP !

Euh, je sais pas combien te rajouter XD
Je vais dire 4 pt pas post donc rajoute toi 8 pointss ^^
Je sais que c'est pas énorme vu le RP, mais on va dire que c'est pour payer ton grade XD

Hrp (elle a beau savoir tt fait au niveau ecriture ( tt est bon) mais on donne 13 pts a nydgel qui partai avec bcp moins alors qu'il a posté 3 fois plus, enfin débrouillez et continuez a faire fuire les new, sauf que cette fois je serais pas là pour les empecher de partir

Dsl tipha c vraiment dégueu de pourir ton post comme ça mais voilà je me casse alors je peu dire ce que je pense).

hrp heuuu j'ai rien compris moi...Quoi qu'il en soit, Fikouro reste sa sert a rien de partir...^^

M'en fout moi, je prend ce qu'on me donne, je suis là pour RP, pas pour faire la course aux points (normal avec l'avance que j'ai ).
Par contre j'ai pas compris si j'en prenait 4, 8 ou 13 ?!?
J'ai eue une rude journée c'est pour ça

hrp toi tu as 4 point par poste...(ta fait deux poste )
résultat 4+4=8 ^^

Citation :

Enfin alors que chacun de ses membres avait viré au violet tant ils étaient meurtrit, son corps émergea de la mer de nuage et vint s’écrouler sur la plage, s’enveloppant dans ses ailes comme dans un cocon protecteur, attendant que quelqu’un daigne venir s’occuper d’elle

(Présent ^^)

De la surface terrestre, une trombe marine géante jaillit puissament de l'océan de nuage céleste, coupant court au calme paisible de la plage. La trombe signifait l'ouverture des portes du paradis et l'entrée en scène d'une personne à Skipiea. En un instant, un petit bateau s'éleva dans les airs et retomba aussi calmement sur les nuages purs comme l'air. Ce bateau singulier avait la forme d'un cercueil noire et au style gothique (c'est carrément le même que celui de Mihawk dans la série). Assis au centre de deux longues chandelles allumé, la silouhette aux jambes croisé leva la regard pour observer les alentours. Elle se permit un sourire satisfait par le succès de son ascension aux îles célestes.

-Skipiea. Ça fait longtemps.

Kaelhula. P. Sangwiss. Une femme aussi mystérieuse que terrifiante et sombre à la fois. La seule personne au monde à avoir réussi à infiltrer le Cp9 du gouvernement et à avoir dérobé le rouleau renfermant les 6 styles sans être 6 pieds sous terre ou dans l'estomac des poissons. Maintenant avec les techniques en main et une prime, très médiocre à ses yeux, elle savait que la meilleure alternative était de se réfugier dans un endroit paisible où que peut d'humains viendrait troubler. Grâce aux évènement concernant des pirates et Dieu, Skipiea fut le choix par excellence de notre immortelle.

C'est ainsi qu'elle mit pied à terre arrivé au bord de la plage. Le soleil était radieux et si tranquille. Pour la peine, Kaelhula arpenta en silence la largeur de la plage. Personne dans les parages pour l'instant, mais pour longtemps. La femme pirate apreçut une tête au corps recouvert par ses grandes ailes blanches. Elle s'avança jusqu'à se retrouver au-dessus de la tête de l'ange. Bien qu'elle semble souffrir et fatigué, Kaelhula sentit une sensation à la fois si forte et si divin qu'elle reconnut la demoiselle au sol.

-Sa va aller ? Êtes-vous blessé ?

Sa voix et son visage était calme et neutre. Les mains enfouis dans ses longues manches, elle attendit une réponse.

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De longues minutes s'écoulèrent dans le silence plat. Kaelhula posa finalement ses doigts pour tâter le poul de l'ange meurtri. Elle était morte. La pauvre. Au moins, quelqu'un sera là pour jeter son corps dans l'océan de nuages. Ceci fait, Kaelhula sortit le rouleau renfermant les 6 styles et commença la lecture théorique pour l'accomplissement des techniques. En gros, elles demandèrent un important contrôle de son corps et de sa force spirituelle. Elle savait de par son expérience que cela demandait avoir une prédilection ou alors beaucoup de temps de pratique et une puissance supérieure à son état actuel.

-Commençons par le Geppou.

Sûre d'être seule, elle concentra ses forces vers ses jambes et ses pieds. Le Geppou est une technique de déplacement aérien que n'importe quel utilisteur de fruit du démon souhaiterait obtenir. Pour l'exécuter, il fallait relâcher l'énergie vers ses pieds avec une synchronisation impeccable.

-Geppou !

Elle relâcha son énergie. Elle fut propulsé en flèche vers les palmiers de la plage. Au dernier moment, elle posa ses mains sur un palmier qui stoppa nette son accélération et retomba gracieusement sur le sol avec un petit salto-arrière.

*Hum. Pas trop mal pour un premier essaie. Il faudra penser aux angles de propulsion la prochaine fois. En espérant que j'en aurai pas de besoin dans quelques minutes. *

En parlant de ça,, Kaelhula observa la mer nuageuse. En plusieurs siècles de vie, elle apprit à se fier à ses pressentiments. Et ce qu'elle ressentait, c'étais l'arrivée des ennuis à Angel Island. Elle attendit, prête à recevoir les nouveaux invités.